Michael Kipfer cultive ses terres en combinant protection des sols, culture sur buttes et charbon végétal. L’interaction de ces trois techniques d’agriculture illustre une manière réussie de préparer les champs bio pour l’avenir, dans un contexte d’influences météorologiques de plus en plus extrêmes. Les sols et le climat en bénéficient, sans oublier les agricultrices et agriculteurs bio.
Le sol est le véritable trésor
C’est également ce qu’a pensé le jury. «Le projet de Michael Kipfer montre très clairement qu’il faut combiner différentes mesures pour réussir à protéger le climat et atteindre la résilience dans l’agriculture biologique», a déclaré Madeleine Kaufmann,présidente du jury, face aux médias à la ferme Biohofacker. «Avec une protection ciblée des sols, une culture sur buttes et du charbon végétal, il améliore non seulement son sol et son exploitation, mais transmet également activement ses connaissances à d’autres agricultrices et agriculteurs.» Son engagement montre comment protection du climat et agriculture peuvent aller de pair. Le projet prouve également l’effet des innovations dans la pratique. «Et c’est précisément ce genre d’initiatives que nous voulons promouvoir avec le Grand Prix Bio Suisse», a déclaré Mme Kaufmann.