Initiatives

Initiative sur l’élevage intensif. Bio Suisse recommande le «oui» – et agit.

Nous voterons bientôt sur l’Initiative sur l’élevage intensif. Pour Bio Suisse, le bien-être animal est central.


Les mesures politiques sont importantes. La société a le droit de poser des limites à la production animale industrielle et d’exiger de meilleures formes d’élevage. Si vous, en tant que citoyen-ne-s, l’exigez avec votre bulletin de vote, il pourra être fait davantage qu’aujourd’hui pour le bien-être animal. Vous avez le choix.

Et cela ira encore plus vite si, en tant que consommateurs-trices, vous assumez une responsabilité lors de vos achats et choisissez des produits bio. Car vous donnez en même temps la possibilité à davantage d’entreprises agricoles de se reconvertir au bio. Vous soutenez donc ainsi encore plus le bien-être animal.

Un grand merci pour votre action!

Raisons importantes pour le «oui» de Bio Suisse.
 

  • Le bio veut le bien-être animal. Le Cahier des charges de Bio Suisse exige des élevages respectueux des espèces animales, de leurs besoins  et de leur nature. Les initiants l’ont pris comme référence. Cela nous réjouit.
  • Les fermes bio regardent vers l‘avenir. Les fermes Bio Suisse remplissent déjà aujourd’hui les exigences de l’initiative. Et vont même plus loin. Par exemple en interdisant de tuer les poussins mâles des lignées de ponte.
  • Mettre en œuvre ce que le bio fait déjà. L‘objectif de l‘initiative est que toutes les exploitations agricoles suisses se trouvent en 2047 au même niveau dans le domaine de la dignité animale que les fermes Bio Suisse en 2018. Cela est faisable.
  • Meilleure protection contre les importations de moindre valeur. En précisant des règles pour les importations de produits animaux, l’initiative protège la production animale suisse respectueuse des animaux. Cela est et reste important.

Faire avancer le bio fera avancer la Suisse.
 

  • La Suisse doit conserver son avance. L’UE et de nombreux pays travaillent actuellement intensément à l’amélioration du bien-être animal. 
  • L’initiative soutient cette évolution nécessaire. Il faut encore davantage de fermes bio. L’initiative n’exige pas que la Suisse devienne un pays bio, mais une amélioration du bien-être animal en l’espace de 25 ans. La liberté de choix est préservée.

Initiative «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse»

Ce dont il s’agit

L’initiative veut interdire les pesticides de synthèse en complétant l’article constitutionnel sur la protection de l’environnement. L’interdiction sera valable pour la production agricole, la transformation des produits agricoles ainsi que l’entretien des sols et des paysages. Elle sera valable en Suisse mais sera aussi appliquée aux produits importés. Et les consommatrices et consommateurs sont aussi pris à partie puisqu’il n’y aura plus que des denrées produites sans pesticides à acheter en Suisse.

Voilà pourquoi Bio Suisse dit oui

L’initiative contre les pesticides de synthèse a selon Bio Suisse quatre grands avantages:

  • Le renoncement aux pesticides de synthèse fait partie d’un des buts les plus importants de l’agriculture biologique.
  • Cette méthode d’agriculture est donc une bonne solution pour la mise en œuvre de l’initiative.
  • Tous les utilisateurs, et aussi les consommateurs-trices, devront assumer leurs responsabilités.
  • L’interdiction sera valable aussi bien pour la production suisse que pour les produits importés, donc elle est tout à fait générale et non discriminatoire.

C’est pour ces raisons que la grande majorité des 100 délégués des organisations membres de Bio Suisse a dit Oui à l’initiative contre les pesticides de synthèse.

Le communiqué aux médias

Le site internet thématique de Bio Suisse


Initiative pour l’eau potable (IEP)

Ce dont il s’agit

L’initiative pour une eau potable propre (initiative pour l’eau potable, IEP) veut ancrer les denrées alimentaires saines et l’eau potable propre dans la Constitution. Mais une agriculture industrielle utilisant des pesticides de synthèse et des engrais chimiques restera possible dans le cadre de la législation en vigueur, seulement ces entreprises agricoles ne recevraient plus de paiements directs. Les importations et les achats transfrontaliers ne seront pas concernés. Ni d’ailleurs l’utilisation privée, industrielle ou publique [MP1] des pesticides de synthèse et des biocides.

Pourquoi Bio Suisse dit non

L’initiative pour l’eau potable a selon Bio Suisse quatre grandes carences:

  • L’initiative vise seulement la production agricole. Les consommateurs-trices et le commerce n’ont aucune responsabilité à assumer.
  • Les pollutions pourraient être encore plus délocalisées à l’étranger qu’actuellement puisque l’initiative ne stipule rien au sujet des importations.
  • Les producteurs agricoles qui renonceront aux paiements directs pourront appliquer l’initiative dans le cadre des lois actuellement en vigueur et produire de manière encore plus intensive.
  • L’initiative exige «des effectifs d’animaux pouvant être nourris avec le fourrage produit dans l’exploitation». Cela sera extrêmement limitant pour de nombreuses entreprises avicoles et porcines biologiques, car si elles respectent les strictes directives de Bio Suisse en matière de fertilisation et de bien-être animal, elles achètent des aliments fourragers.

C’est pour ces raisons que la grande majorité des 100 délégués des organisations membres de Bio Suisse a dit Non à l’IEP.

Le communiqué aux médias

Le site internet thématique de Bio Suisse

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